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Alma Viva
par Vincent ENGEL

Ker Editions, octobre 2017
roman

Avec Alma Viva, son dernier roman, Vincent Engel délaisse, en partie du moins, le domaine de la fiction et nous emmène à la rencontre d’un compositeur musical de génie, Antonio Vivaldi.
Né à Venise en 1678, celui que ses contemporains surnommeront « Le Prêtre Roux » privilégiera toute sa vie sa passion pour la musique à sa vocation religieuse et laissera derrière lui une œuvre considérée aujourd’hui comme majeure, mais longtemps restée méconnue.
Ce paradoxe explique notamment que la vie de Vivaldi, malgré sa notoriété actuelle, soit relativement mal documentée et reste parsemée de zones d’ombre. Un paradoxe que Vincent Engel met à profit pour romancer son ouvrage sans pour autant trahir la vérité historique.
En 1740, quand le lecteur le découvre, Vivaldi est au soir de sa vie, toujours passionné et assoiffé de création musicale mais aussi fatigué des luttes incessantes qui l’opposent continuellement aux dirigeants de la Sérénissime, également bailleurs de fonds du Pio Ospedale della Pietà. Cette institution, à la fois hospice et conservatoire, était la plus réputée en son genre de toute la ville pour les musiciennes et les chanteuses qu’elle formait, notamment sous l’égide de Vivaldi.

L'auteur : Vincent Engel est né à Bruxelles en 1963. Depuis ses 5 ans, il invente des histoires (le pauvre n’a pas la télévision) et dès ses 9 ans, il tente de les écrire. L’école est très clairement pour lui une perte de temps ; de retour à la maison, il n’en perdra pas davantage avec leçons et devoirs, préférant se consacrer à ses passions. D’où un parcours scolaire un peu compliqué, jusqu’à ce qu’il arrive enfin, grâce en soit rendue à la volonté tenace de son père pour lequel un fils non universitaire n’est pas un fils, à l’université. S’il a détesté l’école et les professeurs qui ne donnaient pas cher de lui, il s’amusera à devenir docteur en lettres et professeur d’université, spécialisé en littérature française contemporaine. Parallèlement, il poursuit l’écriture et finit par tomber sur un couple éditeur fou et québécois qui publiera ses premiers recueils de nouvelles, non sans devenir amis l’un et l’autre (Gilles Pellerin et Marie Taillon). En 2000, il force la porte des éditions Fayard. Le voilà donc aujourd’hui professeur à l’Université de Louvain et à l’Ihecs (Institut des hautes études de communication sociale à Bruxelles). Romancier, dramaturge (collaboration suivie avec Franco Dragone pour l’écriture de spectacles en Asie), scénariste également, sans oublier de multiples collaborations avec presse et médias comme chroniqueur ou critique littéraire.

Classement 8-31 ENG0512A